Dans le détail, les transports plombent encore le bilan des scouts. Les déplacements représentent 55% des émissions de gaz à effet de serre. Et parmi eux, ceux en avion sont les plus polluants (45%du total transport) alors même qu’il n’est utilisé majoritairement que par les compagnons (17 à 21 ans). Autrement dit, par ceux qui partent dans des pays lointains dans un but humanitaire. « Ce qui nous amène à réfléchir sur les moyens de transport, en privilégiant autant que possible le train, mais également sur le choix des destinations », explique Philippe Bancon, qui s’interroge : « Est-ce toujours nécessaire d’aller si loin? »Et si oui,ne peut-on pas adapter son mode de transport et substituer le train de nuit à l’avion pour les trajets inférieurs à 3 000 km ? Ainsi, lors d’un pèlerinage à Rome en décembre dernier, le mouvement a décidé de s’y rendre en train. «Le voyage a été plus long, mais ces temps de transport n’ont pas été perdus, ils ont été des moments de vie commune très riches », se souvient le délégué général.
Autre exemple, les compagnons de l’équipe « Cathédrale 14 Le Mans 2 » qui partent cet été en direction de la Mongolie par le transsibérien.
Une belle idée pour concilier goût de l’aventure et respect de la couche d’ozone !
extrait d'un article du journal du Diocese de Paris Notre-Dame du 09/07/2009
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